Description
Les solutions, expérimentées à l’école primaire et au collège, font partie d’une approche méthodologique nouvelle, qualifiée de constructiviste en hommage aux auteurs du siècle dernier, Piaget, Wygotski, Bruner, mais validée par les découvertes récentes, en neurosciences, notamment celles faites par J. Fahrenfort (Stabilité des images techniques, 2012) ou étudiées par S. Dehaene (la subitisation, 2004). Le fonctionnement du cerveau, que l’on commence à comprendre, explique, ainsi, les succès obtenus avec la méthode ; cette méthode rend concrètes et assimilables les notions abstraites des premiers apprentissages de la numération, des calculs, des problèmes arithmétiques. C’est la Méthode des Abaques et son principal outil, le boulier didactique, issu du Suanpan, le boulier chinois.
Cet instrument, au format du boulier chinois d’origine, est l’exact prolongement des mains et des doigts, 2 mains de 5 doigts ; Il comprend 2 quinaires et 5 unaires ; c’est le point fondamental pour découvrir les compléments à 5 et à 10, les retenues et, donc, les bases du calcul mental.
Le boulier suanpan, a été inventé au XIIIème siècle en Chine, de façon empirique. Mais aujourd’hui nous savons pourquoi cet instrument est indispensable dans l’apprentissage de la numération. C’est un éclairage nouveau, validé par les découvertes récentes (J. Fahrenfort, 2012) en neurosciences sur le fonctionnement du cerveau : La « stabilité des images » permet d’optimiser la mémorisation ; la « subitisation » est exploitée par le boulier pour installer les techniques de calcul mental et du calcul posé, chez l’enfant (S. Dehaene, la subitisation, 2004). Le format d’origine, 5 unaires et 2 quinaires, est idéal pour l’apprentissage chez les jeunes enfants, mais aussi chez tous les sujets, enfants ou adultes. Le boulier japonais, Soroban, possède une autre configuration, 4 unaires et 1 quinaire. Il ne peut convenir qu’aux plus grands.
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